L’ancienne star du football togolais, Emmanuel Adebayor Sheyi, a officiellement annoncé, lors d’une conférence de presse à l’Hôtel 2 Février à Lomé, les détails de son jubilé d’or. Cet événement tant attendu se déroulera du 25 au 27 octobre 2024 et marquera la fin de sa brillante carrière.

 

Un événement prestigieux avec les plus grandes légendes du football

Au cours de sa conférence de presse, Adebayor a dévoilé une liste impressionnante de joueurs qui participeront à cet événement. Vous aurez l’opportunité de voir en action des légendes africaines du football telles que Jay-Jay Okocha, Nwankwo Kanu, Samuel Eto’o, Abedi Pelé et Didier Drogba. En plus de ces icônes du continent, Adebayor a également invité des stars européennes renommées. Ronaldinho, lauréat du Ballon d’Or 2005, ainsi que Thierry Henry, son ancien coéquipier à Arsenal, sont attendus pour fouler la pelouse du stade de Kégué. Ce match s’annonce comme un moment inoubliable pour les passionnés de football.

 

Une carrière remplie de performances inoubliables

Outre les détails de son jubilé, Adebayor a profité de cette rencontre avec les journalistes pour donner son avis sur le nouvel entraîneur des Éperviers du Togo, Nibombé Daré. Fort de son expérience et de sa carrière sous la direction de grands noms comme José Mourinho, Claude Le Roy et Didier Six, Adebayor n’a pas hésité à être critique : « Sans manquer de respect, Nibombé Daré a commencé à entraîner il n’y a qu’une semaine. Pour l’instant, il n’est pas apte à être le coach de Sheyi Emmanuel Adebayor. Il va falloir qu’il travaille encore un peu plus ! ». Cette déclaration a fait réagir, mais elle illustre l’exigence et la rigueur qui ont marqué Adebayor tout au long de sa carrière.

Adebayor a également brillé à Manchester City, où il a inscrit 19 buts en 45 apparitions. Ses passages à Tottenham et au Real Madrid, où il a remporté la Coupe du Roi en 2011, témoignent de son talent et de son importance dans chaque équipe qu’il a rejointe.

Sur la scène internationale, Adebayor a été le leader incontesté des Éperviers du Togo. Vous vous rappellerez certainement de sa performance héroïque lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2013, où il a conduit le Togo jusqu’en quart de finale, une première dans l’histoire du pays. Avec plus de 80 sélections et 32 buts pour l’équipe nationale, Adebayor reste le meilleur buteur de l’histoire des Éperviers.

 

La prise de position d’Adebayor sur le nouveau sélectionneur des Éperviers

Outre les détails de son jubilé, Adebayor a profité de cette rencontre avec les journalistes pour donner son avis sur le nouvel entraîneur des Éperviers du Togo, Nibombé Daré. Fort de son expérience et de sa carrière sous la direction de grands noms comme José Mourinho, Claude Le Roy et Didier Six, Adebayor n’a pas hésité à être critique : « Sans manquer de respect, Nibombé Daré a commencé à entraîner il n’y a qu’une semaine. Pour l’instant, il n’est pas apte à être le coach de Sheyi Emmanuel Adebayor. Il va falloir qu’il travaille encore un peu plus ! ». Cette déclaration a fait réagir, mais elle illustre l’exigence et la rigueur qui ont marqué Adebayor tout au long de sa carrière.

Un adieu grandiose qui s’annonce

Ce jubilé d’or, prévu en octobre 2024, est bien plus qu’un simple match de football. C’est une célébration d’une carrière exceptionnelle et une opportunité pour vous de rendre hommage à un joueur qui a marqué l’histoire du football. Avec des légendes du football africain et international sur le terrain, ce sera une occasion unique de voir de grands noms réunis pour célébrer un géant du sport.

 

 

Los Williams : L'histoire inspirante d'une famille de champions sportifs dévoilée

Ce week-end, Iñaki Williams, son frère Nico Williams, et leur mère Maria Williams se sont réunis à San Sebastián pour l’avant-première très attendue de leur documentaire « Los Williams ». Projeté dans la section Zinemira du prestigieux Festival International du Film de San Sebastián, ce documentaire captivant, réalisé par Raúl de la Fuente, plonge dans la vie extraordinaire de cette famille, explorant à la fois leur parcours sportif et les sacrifices qui ont façonné leur destin.

Le documentaire suit les frères Williams depuis la Coupe du Monde au Qatar en 2022, où Iñaki a représenté le Ghana et Nico l’Espagne, jusqu’à l’Euro 2020 où l’Espagne, alias La Roja, a triomphé. Ces moments culminants, entre fierté nationale et enjeux personnels, s’entrecroisent avec les victoires et les échecs qui ont marqué leur carrière.

Un des passages forts du film est la victoire de l’Athletic Bilbao en Copa del Rey, une année de gloire pour les frères. Cette extase est pourtant tempérée par la désillusion de Nico Williams, qui confesse son amertume après avoir manqué deux tirs décisifs lors du match de l’année précédente, les privant de la finale. Cette humanité, entre les exploits et les déceptions, est ce qui rend « Los Williams » si poignant.

Si Iñaki est déjà une légende de l’Athletic, c’est Nico qui est au cœur des attentions dans ce film. À travers le regard du réalisateur Raúl de la Fuente, on découvre un jeune homme en quête de reconnaissance, porté par son talent mais aussi par le poids des attentes. Nico se bat pour sortir de l’ombre de son frère, conscient que chaque geste sur le terrain est scruté, analysé, et comparé.

Le documentaire montre sa résilience après cet échec en Copa del Rey, et sa détermination à faire ses preuves lors des grands tournois internationaux. Son parcours est une leçon de persévérance pour les jeunes footballeurs, confrontés à la dure réalité de l’élite sportive.

Mais au-delà du football, « Los Williams » raconte une histoire plus profonde. Une des lignes narratives les plus marquantes est celle d’un garçon ghanéen qui pêche dans le lac Volta, rêvant de fuir vers l’Europe pour un avenir meilleur. Ce personnage fictif est un miroir des réalités que Iñaki aurait pu connaître si ses parents n’avaient pas réussi à traverser le chemin dangereux du Ghana à l’Espagne.

Selon De la Fuente, ce garçon représente « l’alter ego d’Iñaki », illustrant les vies que beaucoup de jeunes Africains ne parviendront jamais à réaliser. Le réalisateur, passionné par l’Afrique, souligne qu’il est « douloureux et mauvais » que tant d’enfants aient des rêves si inaccessibles.

Pour De la Fuente, le cas des Williams est une exception et ne reflète pas la majorité des histoires de migration.

Le rôle de Mama Williams est central dans ce documentaire. À travers des témoignages poignants, elle partage son vécu en tant qu’immigrée, son combat pour offrir à ses enfants un avenir meilleur, et sa fierté de les voir réussir dans un monde où les obstacles étaient nombreux. Ce qui ressort le plus, c’est la détermination sans faille de cette femme, qui a transmis à ses fils des valeurs de travail, de respect et de persévérance.

Les frères Williams sont nés à Bilbao (Iñaki) et à Pampelune (Nico), mais sont fiers de leurs origines africaines. Le film les montre fièrement unissant ces deux identités, forgées entre les traditions basques et l’héritage africain. Le réalisateur qualifie leur parcours de véritable « Basque Black Power », un concept que Iñaki résume en une phrase puissante : « Je me sens comme un Basque noir, un ‘beltza’ de plus. »

Produit par Fremantle et Kanaki Films, ce documentaire est une œuvre visuellement et émotionnellement riche. Raúl de la Fuente, connu pour son travail sur « Un Jour de Plus avec la Vie », un film d’animation représentant le temps du journaliste Ryszard Kapuściński en Angola à l’aube de son indépendance du Portugal, apporte ici une profondeur sociale et culturelle. En mêlant les aspirations de deux jeunes footballeurs à la quête identitaire de leur famille, il parvient à capturer l’essence de ce que signifie être à la fois Basque et Africain, sportif et humain.

Le documentaire Los Williams a fait ses débuts dans la section Zinemira du Festival International du Film.
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